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Sur le marché immobilier, il n’est pas rare de voir des propriétaires en quête de clients pour revendre leurs biens. Cependant, ils ne maîtrisent pas toujours les meilleures occasions à saisir pour effectuer des opérations financièrement intéressantes. Quels sont donc les moyens pour identifier le moment propice pour revendre son bien immobilier ? On en parle de suite.

Suivre un délai minimum pour la revente

Pour la revente d’un bien immobilier, le propriétaire est totalement libre de choisir le moment qui lui convient. L’opération peut donc s’effectuer très tôt après l’achat de son bien ou au bout d’une longue période. Cependant, vendre de façon rapide un bien qui vient à peine d’être acquis peut s’avérer désavantageux et peut soumettre le vendeur à une série de dépenses supplémentaires.

Il s’agit entre autres des coûts de diagnostics obligatoires, de levée d’hypothèque s’il en existe et de mutation de copropriété lorsque le logement se trouve dans une situation de copropriété. De plus, l’intéressé peut également faire face à des frais relatifs aux honoraires d’une agence immobilière qui intervient pour l’aider à effectuer plusieurs tâches comme la fixation du prix du bien, la gestion des annonces et visites ou encore les négociations avec les acheteurs.

Il est ainsi recommandé d’observer au moins une période de 5 ans avant la vente des biens immobiliers afin de profiter de l’amortissement des frais liés à l’achat et réduire plusieurs dépenses. La vente de bien immobilier étant souvent une décision suscitée par plusieurs mobiles (manque d’argent, divorce, etc.), le propriétaire est appelé à analyser la situation et suivre si cette option peut l’arranger, le délai minimum conseillé.

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Vérifier sa situation par rapport au prêt immobilier

Les biens immobiliers vendus avant le remboursement du capital utilisé dans le cadre de leurs acquisitions engendrent d’énormes pertes au cours de l’opération de revente. D’abord, vous devez rembourser auprès de la banque le montant restant dû si le prix de revente au moment où l’opération se déroule est inférieur au coût d’achat de votre bien. Aussi, il est fort possible que vous soyez amené à prendre en charge les indemnités de remboursement anticipé (IRA) de l’emprunt.

Il est important de noter que les situations exceptionnelles telles que le décès d’un co-emprunteur, l’interruption forcée des activités de l’emprunteur sur le plan professionnel et la modification du milieu d’exercice de son activité ne font l’objet d’aucun remboursement de pénalités en cas de revente rapide.

Le mieux serait donc de vérifier le montant restant pour solder le crédit immobilier reçu et agir en conséquence. N’oubliez pas que le bon moment est celui qui vous permet d’essuyer moins de pertes, tout en réalisant des opérations plus ou moins intéressantes (reventes) sur le plan financier.

Prendre connaissance de l’application des taxes

Outre les frais bancaires supportés par le propriétaire du bien, il existe également des impositions fixées par l’État suivant le type de bien et de la plus-value réalisée. On distingue en effet deux types de biens immobiliers que sont la résidence principale et la résidence secondaire et la plus-value immobilière traduit une opération dans laquelle le prix de revente d’un bien est supérieur à celui de son achat.

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Or, les différentes taxes définies ne s’appliquent pas à la plus-value des résidences principales. Peu importe donc le bénéfice trouvé à partir des ventes, aucun prélèvement ne sera effectué.

Quant aux résidences secondaires (véritables résidences secondaires, investissements locatifs, logements vacants), elles subissent une taxation de l’ordre de 36.2 % sur leurs plus-values et plus elles sont détenues pendant longtemps, plus les réductions sur les taxes sont grandes. Les exonérations totales ne sont accordées qu’à la suite d’une détention de plus de 22 ans pour l’imposition à 19 % et 30 ans pour les prélèvements sociaux (17,2 %).

Ainsi, le bon moment pour ceux qui possèdent des résidences secondaires depuis un bon moment (presque 22 ou 30 ans) se trouve dans les prochaines années et ceux qui sont propriétaires de jeunes résidences secondaires ont la possibilité d’attendre au moins 5 ans pour commencer par bénéficier des réductions.

Trouver la bonne saison de revente

Le rôle des différentes saisons est également déterminant dans le choix du moment de revente de son bien immobilier. Les caractéristiques de chaque saison peuvent augmenter de taux de faisabilité des bonnes affaires sur le marché immobilier.

Au cours du printemps par exemple, on assiste généralement à une augmentation (très considérable) des transactions immobilières.

Les acheteurs manifestent le désir de passer à la réalisation de leurs projets suspendus en hiver et certains sont à la recherche de biens pouvant leur permettre d’emménager en été et favoriser une bonne reprise des classes pour leurs progénitures.

Cette saison étant une période remplie d’opportunités, le terrain est très convoité et il faudra employer les bons moyens pour faire face à la forte concurrence.

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En été, par contre, les activités connaissent une phase de décroissance et presque tout semble être calme sur le marché. Vous pouvez tourner cette saison à votre avantage et proposer les ventes de quelques biens.

En comparaison avec la période printanière, l’été est cependant moins conseillé pour lancer la vente de vos biens immobiliers.

En somme, pour déterminer le bon moment pour revendre son bien immobilier, il faut suivre un délai minimum pour la revente, vérifier sa situation par rapport au prêt immobilier, prendre connaissance de l’application des taxes et trouver la bonne saison de vente.

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